Participer à un Ironman demande une préparation redoutable, mais s’attaquer à l’Ironman de Malaisie ajoute une dimension exotique et exigeante. Laurent Marcilloux, licencié du Rougeot Beaune Triathlon, partage avec nous son immersion « incroyable » au cœur de la compétition asiatique. Au programme : défis climatiques, gestion de course atypique, et le plaisir rare de représenter le triathlon français à l’autre bout du monde.
L’Ironman de Malaisie, disputé sur l’île mythique de Langkawi, fascine par ses paysages tropicaux, sa chaleur écrasante, et l’accueil chaleureux de la communauté locale. Les athlètes, venus du monde entier, doivent s’adapter à un climat à la fois épuisant et dépaysant, où chaque discipline se transforme en épreuve de résilience.
Pour Laurent Marcilloux du Rougeot Beaune Triathlon, cette épreuve aura été bien plus qu’une simple compétition : « C’était un véritable saut dans l’inconnu. L’ambiance locale, la diversité des nations sur la ligne de départ, et surtout le combat contre la chaleur et l’humidité – il faut le vivre pour comprendre » témoigne-t-il.
Contrairement à une course européenne, préparer un Ironman asiatique nécessite une adaptation particulière :
Disputer un triathlon en Malaisie bouleverse les repères :
Laurent salue la solidarité entre athlètes : « Même la compétition prend une autre couleur ici. Beaucoup d’encouragements, d’échanges entre différentes cultures… Cela renforce le plaisir de participer. »
Pour ceux qui rêvent d’emboiter le pas à Laurent, voici quelques recommandations issues de son expérience :
En guise de conclusion, Laurent Marcilloux affirme : « Représenter la Bourgogne et le Rougeot Beaune Triathlon si loin de chez soi, c’est une immense fierté. Chaque Ironman a son histoire, mais la Malaisie marque pour toujours. » ✈️🇲🇾
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La chaleur et l'humidité tropicales. Elles sollicitent fortement l’organisme, même en dehors de l’effort maximal, et demandent une gestion rigoureuse de l’hydratation et de la nutrition.
Il est conseillé de réaliser plusieurs entraînements dans des conditions chaudes (sur home-trainer en pièce chauffée, footing aux heures les plus chaudes) et d’arriver plusieurs jours à l’avance sur le site de la course.
Privilégiez les boissons riches en électrolytes, testez votre alimentation en conditions réelles, et adaptez-vous aux produits locaux proposés sur le parcours pour éviter les problèmes digestifs.
Oui, il faut souvent oublier les chronos habituels et se concentrer sur un effort régulier, une hydratation fréquente et écouter ses sensations, notamment en présence de conditions extrêmes.
Optez pour des textiles respirants, une visière/casquette solaire, des lunettes adaptées à la forte luminosité, et préparez une réserve de gels/boissons à laquelle votre organisme est déjà habitué.
Oui, car elle permet de rencontrer d’autres cultures sportives, de repousser ses limites dans l’inconnu et de développer de nouvelles compétences d’adaptation et de résilience, à la fois physiques et mentales.