Le 2 novembre 2025 restera gravé dans la mémoire de Thomas Teofili. Ce Toulousain, principalement connu pour ses performances en triathlon sous les couleurs du Triathlon Toulouse Métropole (TTM), a créé la surprise lors de sa toute première participation au Marathon de Toulouse. Avec un chrono impressionnant de 2h29'04'', il décroche la troisième place du podium, démontrant que la polyvalence et la préparation croisée peuvent porter leurs fruits même sur des formats exigeants comme le marathon.
Signe remarquable, Thomas Teofili ne venait pas d'un cycle de préparation marathon traditionnel. Il explique : « Je restais sur un Half Ironman à Barcelone il y a pile une semaine en prenant la 13e position. Donc on va dire que j’abordais ce marathon sans véritable préparation. » Un cas d’école qui interroge sur la transférabilité de la préparation en triathlon à la course sur route, et qui offre plusieurs enseignements aux athlètes d’endurance.
Si Teofili a réalisé une performance hors norme, il ne faut pas négliger les risques potentiels : crampes sévères à l’approche du 40e kilomètre, gestion mentale de la douleur, et une relative incertitude sur le maintien de l’allure en toute fin d’épreuve. Pour la grande majorité des athlètes, une planification adaptée reste clé. Si vous préparez un semi ou un marathon, retrouvez notre plan d'entraînement semi-marathon : le guide pratique pour une approche progressive et sécurisée.
Le marathon, au-delà des jambes, se court « avec la tête » 🧠. À deux kilomètres de l’arrivée, alors que les crampes envahissaient ses muscles, Thomas Teofili ne baisse pas les bras : « C’est dans la tête que ça se joue. Les encouragements du public m’ont porté. » Cet aspect mental, déterminant dans toutes les disciplines d’endurance, doit être entraîné autant que le corps :
Les crampes, vécues par Thomas Teofili dès le 40e km, sont un fléau courant pour les coureurs d’endurance. Les facteurs sont multiples :
Pour les prévenir, il est conseillé de :
Au départ, Teofili partageait l’aventure avec son partenaire du TTM, Damien Andrada. Mais au 28e kilomètre, Andrada cale et laisse Thomas seul pour finir. Ce partage puis la solitude en fin de course sont fréquents en marathon, et soulignent l’importance d’un partenaire d’entraînement pour maintenir la motivation, le rythme, et également apprendre à gérer les passages en solitaire. En club, comme lors des sorties longues du week-end, l’effet de groupe reste une clé pour progresser et s’endurcir mentalement.
La performance de Thomas, mêlant spontanéité et combativité, donne une précieuse leçon : oser se lancer, même hors du cadre habituel, peut surprendre et révéler des aptitudes insoupçonnées. Pour ceux qui souhaitent franchir le pas, une progression structurée, une écoute des signaux du corps et un juste équilibre entre enthousiasme et prudence garantiront des résultats durables.
Qu’il s’agisse de triathlon, de marathon ou de trail, la réussite en endurance conjugue travail de fond, abnégation, gestion de la récupération et force mentale. L’expérience de Thomas Teofili rappelle qu’un mental en acier peut parfois compenser un déficit de préparation spécifique, mais que chaque athlète doit composer en fonction de son propre niveau, de ses contraintes et de ses objectifs. Gardez en tête : la régularité, la planification et l’esprit d’équipe restent vos meilleurs alliés sur la route du dépassement de soi.
Oui, à condition d’avoir déjà une base d’endurance solide. Néanmoins, une préparation spécifique reste recommandée pour éviter blessures et crampes.
Le mental permet de résister à la fatigue extrême, notamment dans les derniers kilomètres, et d’aller au bout de son effort malgré la douleur.
Une hydratation adaptée, un apport suffisant en électrolytes et une préparation musculaire spécifique sont les meilleures façons de limiter les crampes.
S’entraîner avec un partenaire favorise la motivation et l’engagement. Le jour J, il faut aussi savoir gérer la course seul si nécessaire.
Cela dépend de l’intensité de l’effort et de l’expérience de l’athlète, mais il est recommandé de prévoir 2 à 4 semaines de récupération active.
En variant les objectifs, en intégrant des séances d’entraînement ludiques, et en se lançant des défis réalistes avec un suivi adapté dans le temps.