Dans le monde du cyclisme, Mathieu van der Poel n’a plus rien à prouver. Multiple champion, spectaculaire sur route comme en cyclo-cross, le Néerlandais fait aujourd’hui parler de lui pour une hypothèse qui électrise l’univers de l’endurance : sa probable participation à un triathlon extrême, le mythique Ironman. Une passerelle entre deux disciplines exigeantes qui révèle toute la polyvalence de ce champion hors norme, et qui pose de vraies questions sur la préparation, les liens entre cyclisme et triathlon, ainsi que sur les enjeux d’un tel défi pour un athlète encore en activité.
Déjà remarquable pour sa capacité à briller sur plusieurs formats – cyclo-cross, classiques, courses par étapes –, Mathieu van der Poel pourrait donc prochainement découvrir un autre univers : celui du triathlon longue distance. La rumeur enfle suite à un challenge lancé par le cycliste australien Freddy Ovett, qui a promis une inscription à un Ironman si une publication Instagram atteignait les 100 000 likes. Le compte à rebours est lancé et la communauté du sport suit ce suspense haletant.
Son éventuelle participation s’inscrit dans la continuité d’une tendance initiée par d’autres figures du peloton. Greg Van Avermaet, champion olympique et ancien rival de Van der Poel, a récemment été sacré champion du monde de triathlon 70.3 dans sa catégorie. Preuve qu’une reconversion ou un défi vers le triathlon attire les stars du cyclisme, bien au-delà du simple goût du challenge.
L’Ironman, c’est le sommet de l’effort multisports : 3,8 km de natation, 180,2 km de vélo et un marathon à enchaîner pour finir. La discipline dépasse le simple challenge physique. Il s’agit de mobiliser compétences techniques variées, gestion mentale, nutrition et stratégies de récupération. 🤯
La passerelle entre cyclisme et triathlon est évidente. Les deux sports mobilisent l’aérobie, la force mentale et la gestion de l’effort sur la durée. Mais là où le cycliste est souvent spécialisé dans un effort et une gestuelle, le triathlète doit maîtriser trois sports et s’adapter à un enchaînement inédit.
L’expérience récente de Van Avermaet, relayée par les réseaux sociaux et Strava, rappelle que l’endurance du peloton est un socle solide pour qui souhaite s’élancer sur triathlon. Mais l’Ironman n’est jamais acquis, même pour un champion cycliste 🏆.
L’aventure de Mathieu van der Poel illustre les tendances actuelles du sport d’endurance : le décloisonnement des disciplines, la recherche constante de nouveaux défis et l’optimisation de tous les paramètres de la performance. Cela inspire aussi les amateurs à diversifier leurs cursus sportifs, à s’entraîner de façon plus complète et équilibrée.
Pour progresser, qu’on soit cycliste ou triathlète, s’appuyer sur les outils du cyclisme (analyses de puissance, travail du FTP en cyclisme pour triathlon), intégrer la pluridisciplinarité et ne jamais sous-estimer l’importance des transitions, de la nutrition et de l’écoute du corps, sont autant de clés de réussite 🚀.
De plus en plus, les athlètes d’endurance mettent en place des séances dites « brick sessions » : enchaînement vélo/course à pied, voire natation/vélo, pour habituer le corps et le mental à cet effort. Cela réduit le risque de crampes, optimise la foulée post-vélo et apporte une confiance précieuse pour le jour J.
L’exemple de Van der Poel montre que chaque fin de saison ou changement d’objectif est une occasion idéale de viser de nouveaux horizons. Intégrer la natation à son plan d’entraînement, expérimenter les séances combinées ou s’inscrire à son premier triathlon sprint, c’est possible pour tous les passionnés motivés ! 💪
Mathieu van der Poel, s’il relève ce défi, incarne l’audace, la polyvalence et la passion du sport. Son passage du cyclisme professionnel au triathlon longue distance nous rappelle que le véritable moteur de la performance, c’est souvent la curiosité, la remise en question et la volonté de se dépasser. Et vous, êtes-vous prêt à suivre l’exemple de ces champions et à explorer de nouveaux territoires d’endurance ?
Un cycliste de haut niveau dispose d’une grande capacité aérobie, d’une puissance musculaire optimisée et d’une excellente gestion de l’effort sur la durée, qui constituent de véritables atouts lors de l’épreuve cycliste d’un Ironman.
La natation sollicite des muscles différents et demande une technique spécifique. La respiration, l’orientation en eau libre et le départ groupé représentent souvent les plus grands défis pour les cyclistes débutants dans cette discipline.
Oui. Il est indispensable d’intégrer des séances de natation, de course à pied et des entraînements combinés (séances « brick ») pour s’habituer aux transitions et renforcer la polyvalence musculaire et énergétique.
La nutrition est clé : il faut planifier précisément les apports en glucides, liquides et électrolytes pour éviter les coups de fatigue, les crampes ou les hypoglycémies au fil des heures d’effort.
Partiellement. Les qualités d’endurance sont transférables sur le vélo, mais la performance dépend aussi de la technique de nage et de la capacité à courir un marathon après l’effort cycliste.
Non ! De nombreux amateurs participent à des Ironman chaque année. Un entraînement structuré, la détermination et la progressivité permettent à chacun de relever le défi selon ses capacités.