Le triathlon en chiffres – licences, clubs, évolution & tendances
Charly · 13/06/2025 · 5 min read
Le triathlon n’est plus un sport confidentiel réservé à une poignée d’irréductibles. En l’espace de quelques années, il s’est imposé comme l’une des disciplines les plus dynamiques en France et à travers le monde. Courses toujours plus nombreuses, clubs de plus en plus structurés, pratiquants de tous âges et de tous niveaux… Derrière cette image exigeante mêlant natation, vélo et course à pied, les chiffres du triathlon racontent une véritable success-story.
Que vous soyez débutant curieux ou triathlète aguerri, ce tour d’horizon chiffré vous donnera une vision claire et actualisée de la pratique du triathlon en France : nombre de licenciés, évolution des clubs, diversité des formats d’épreuves et dynamisme global du secteur. Plongeons ensemble dans les données clés qui expliquent pourquoi le triathlon séduit chaque année toujours plus d’adeptes. 🏊♂️🚴♂️🏃♂️
Le triathlon en chiffres 📈
1. Nombre de licenciés en France
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En janvier 2025, la Fédération Française de Triathlon (FFTRI) a franchi le cap des 66 000 licenciés, dont environ 21 000 femmes (≈ 32 %)
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En début 2024, le chiffre était de 61 409, puis plus de 62 000 à l’été, avec une proportion féminine de 30,6 % .
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Sur la décennie, croissance annuelle moyenne de +6 %, avec un taux de renouvellement de 75 % .
2. Clubs & structures
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Saison 2023/2024 : 266 clubs labellisés “École de Triathlon” + 17 clubs labellisés raid
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Certains clubs sont aujourd’hui complets, atteignant leur capacité maximale en termes de licence
3. Évolution du nombre de licenciés
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Après la chute de 2020 (COVID), le rebond est net : de 2019 à 2022, + 16 % dans les fédérations olympiques, avec +13 % pour le triathlon
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En 2021 : 34 617 licences annuelles (hors pass-jour) ; mais la FFTRI compte globalement 60 100 licences (incluant les pass-journée) dans 975 clubs
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L’impact « Jeux » a dopé les inscriptions : après 2024, triathlon en tête avec +32 % (+10 000 licences)
4. Part féminine
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Chez les licenciées : 32 % en 2025, soit environ 21 000 femmes.
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En 2023 : proportion de 30,6 % (~19 000 féminines) .
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Depuis 2017, les licences féminines augmentent de +5 %, alors que les licences masculines diminuent de 2 %
5. Comparaison avec d’autres sports
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En 2022, toutes fédérations olympiques d’été : 8,8 millions de licences pour 67 M d’habitants (~1 pour 7)
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Triathlon fait partie des fédérations à croissance remarquable (+13 % en 5 ans) .
📌 Résumé
Le triathlon connaît une croissance exceptionnelle depuis plus d’une décennie. Avec près de 66 000 licenciés en 2025 (+6 à 8 % de progression annuelle), 864 clubs actifs, et environ 3 000 épreuves organisées chaque année, la discipline n’a jamais été aussi accessible et structurée. Le développement des formats courts (XS, S), l’arrivée des relais mixtes et la féminisation croissante (32 % de femmes licenciées) participent à cet engouement généralisé. Aujourd’hui, le triathlon propose un cadre idéal aussi bien pour les débutants que pour les compétiteurs expérimentés, avec des opportunités de progression et de diversité unique parmi les sports d’endurance.
🧠 FAQ – Le triathlon en chiffres
❓ Combien de compétitions de triathlon ont lieu chaque année en France ?
Environ 3 000 épreuves sont organisées chaque saison, avec des festivals mêlant souvent 8 à 12 formats différents sur un même week-end
❓ Quels formats sont les plus répandus ?
Le format M (Distance olympique) est le plus présent, suivi des formats S (Sprint) et XS. Les formats L, XL, XXL concernent environ 10 % à 20 % des épreuves
❓ Les épreuves longues sont-elles bien structurées ?
Oui, les circuits comme la Tri‑Cup / Challenge National fédèrent les format L/XL/XXL depuis 2018, avec le classement sur 3 performances par saison
❓ Y a-t-il des épreuves spécifiques pour les femmes ou en relais mixte ?
Oui, la mixité est de plus en plus encouragée, notamment via le relais mixte (format XS par athlète, aux JO dès 2020)
❓ Ces chiffres peuvent-ils profiter aux débutants ?
Absolument ! Avec tous ces formats, les débutants peuvent commencer sereinement (XS/S), progresser vers le M, et envisager le L uniquement après 1 à 2 ans d’expérience et un bon encadrement.
