La saison 2025 restera gravée dans les mémoires du triathlon héraultais. Les équipes féminines de La Grande-Motte et du Montpellier Triathlon viennent d’accéder à la Division 1, hissées par une dynamique de groupe et un engagement sans faille. Une progression qui confirme l’impact croissant des femmes dans le triathlon et le duathlon français.
Montpellier Triathlon s’est illustré tout au long de la saison, décrochant le titre de championnes de France de Division 2 par équipes féminines. Mais c’est aussi la performance impressionnante de La Grande-Motte, sacrée troisième lors de la finale disputée à Cabourg, qui retient l’attention. Ce résultat a offert au club le dernier ticket pour accéder à l’élite nationale en 2026.
Ces succès traduisent le travail de fond réalisé par les clubs héraultais, qui investissent dans la détection, la formation et l’accompagnement de leurs jeunes talents féminins. La montée en puissance de ces équipes n’est pas un hasard mais bien le fruit d’une politique incarnée par des figures passionnées, telles que Philippe Guiraud, président emblématique de La Grande-Motte Triathlon depuis 1989.
L’histoire de Camille Laurent, formée à La Grande-Motte, illustre parfaitement la réussite de cette dynamique régionale. Cette saison, elle a brillé sur la scène internationale, en remportant :
Ce brillant parcours, couronné d’émotion et d’exemplarité, démontre que les clubs héraultais savent non seulement former à la performance mais aussi accompagner le développement global de leurs athlètes.
Derrière chaque accession, on retrouve des principes essentiels à tout club d’endurance :
L’ascension de Montpellier et La Grande-Motte insuffle une dynamique nouvelle non seulement au niveau régional, mais aussi dans la vision du triathlon féminin à l’échelle nationale. Ces résultats encouragent :
À l’instar de ce qui se construit à Aix-les-Bains avec des événements dédiés à la découverte et à la féminisation du triathlon (retrouvez notre article sur le triathlon à Aix-les-Bains), l’Hérault s’impose comme un modèle d’ambition pour l’avenir du triathlon féminin français.
Pour assurer la pérennité de ce succès, les clubs et athlètes doivent continuer à :
Si la réussite passe par la performance, elle ne saurait occulter l’importance de l’inclusion et du « plaisir de faire ensemble ». Cette nouvelle ère du triathlon féminin est également une invitation à repenser l’accompagnement des femmes dans l’endurance, en valorisant leurs parcours, leurs besoins et leur leadership.
La Division 1 rassemble les meilleurs clubs de triathlon français, qui s’affrontent sur des compétitions de haut niveau. L’accession en D1 représente l’élite nationale.
Elle valorise la place des femmes dans le sport, inspire les jeunes générations et améliore le niveau général du triathlon en France.
Les clubs bénéficient d’une meilleure visibilité, attirent des sponsors et motivent les athlètes à se surpasser face à l’élite nationale.
L'entraînement doit prendre en compte les cycles hormonaux, les particularités physiologiques et les besoins psychologiques des athlètes féminines.
Il est essentiel de créer des événements dédiés, de former les encadrants, et de promouvoir des modèles féminins inspirants au sein des clubs.
Des clubs comme Aix-les-Bains organisent régulièrement des actions pour développer la pratique féminine, à découvrir dans notre article dédié.