Le week-end dernier, l’Espagne a vibré au rythme du triathlon avec la tenue de son Ironman 70.3, une épreuve palpitante qui a, une nouvelle fois, mis en lumière le haut niveau du triathlon français. Deux noms retiennent particulièrement l’attention : Vincent Luis, impressionnant par sa régularité et son panache, mais aussi Léa Marchal, dont la prestation remarquable en natation laisse présager un avenir séduisant sur la scène internationale. Retour sur leurs exploits et les enseignements à tirer pour tous les passionnés d’endurance !
🏆 Vincent Luis n’en finit plus d’étonner. Déjà bien connu pour ses exploits en courte distance, il prouve à chaque sortie sur le format 70.3 (1,9 km natation – 90 km vélo – 21,1 km course à pied) que la polyvalence et l’expérience sont de précieux atouts pour briller. Sur ce parcours espagnol exigeant, Luis s’est d’abord illustré par une natation solide dès le départ. Sorti dans le groupe de tête, il a ensuite su négocier la section vélo grâce à une gestion intelligente de l’effort, conjuguant puissance sur le plat et agilité dans les parties techniques. Enfin, sur le semi-marathon final, il a adopté une allure progressive, signe d'une préparation méthodique et d'une grande maturité tactique.
Ce type de gestion de course montre l’importance d’une préparation structurée, tant sur le plan physique que mental 🧠.
Chez les femmes, Léa Marchal s’est signalée par une natation de très haut niveau, sortant en tête du bassin dès la première transition. Maîtriser cet art est souvent gage de confort pour aborder le vélo en meilleure position et moins exposée au trafic du peloton. Cette aisance aquatique, héritée d’années de travail technique et de régularité à l’entraînement, a permis à Léa de poser une solide carte de visite sur le circuit international.
Son exemple illustre l’importance, pour tous les triathlètes, de miser sur la natation dès la phase hivernale et de maintenir la confiance dans ses points forts tout au long de la course.
Au-delà du palmarès, l’expérience de Vincent Luis et Léa Marchal apporte de précieuses leçons applicables à tous :
Chaque athlète peut adapter ces conseils à son propre contexte, que l’on vise un podium ou un simple plaisir d’accomplissement personnel.
Ce type d’organisation, axé sur la variété, la progressivité et la récupération, rejoindra les points forts observés chez les élites comme Vincent Luis et Léa Marchal 🤩.
Enfin, il convient de rappeler le rôle fondamental de la préparation mentale et du soin apporté à la récupération. Les triathlètes de haut niveau ne négligent ni la qualité du sommeil ni les routines de relaxation (respiration, visualisation, auto-massage). Prendre soin de son mental, c’est aussi accepter les imprévus et savoir se réajuster.
L’Ironman 70.3, ou Half Ironman, est un triathlon longue distance comprenant 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied.
La natation conditionne le placement pour la suite. Un bon départ permet d’éviter l’effet « bouchon » à vélo et d’être en position idéale, comme l’a montré Léa Marchal.
Il les travaille à l’entraînement avec des séquences appelées « bricks », pour améliorer l’automatisation des gestes entre chaque discipline.
Fractionner les apports (gels, boissons, barres) toutes les 20 à 30 minutes, bien s’hydrater et tester le protocole à l’entraînement afin d’éviter les troubles digestifs.
Miser sur la technique, multiplier les éducatifs, intégrer des séances avec accessoires et nager régulièrement en eau libre en période estivale.
Un vélo adapté, une combinaison confort, des chaussures performantes (voir notre guide sur les chaussures de triathlon), et un casque aéro léger sont recommandés.