Le Coup de Soleil en Triathlon : Quand le Soleil Tape Trop Fort, Ça Fait Mal (et C'est Dangereux !)

Par Clara
Publié le 05/07/2025 à 14h45 — modifié le 04/08/2025 à 16h01   Temps de lecture : 3 minutes
Le Coup de Soleil en Triathlon : Quand le Soleil Tape Trop Fort, Ça Fait Mal (et C'est Dangereux !) Crédit Image Kampus Production

Ah, le triathlon ! Ce sport merveilleux qui nous fait nager comme des poissons, rouler comme des pros et courir comme le vent. On se prépare des mois, on s'entraîne dur, on achète le bon matos… Et puis, le jour J, sous un soleil radieux (voire caniculaire), on oublie un petit détail qui peut tout gâcher : la protection solaire. On se dit "C'est bon, une petite crème vite fait et ça ira". Sauf que non, pas sous les rayons impitoyables du soleil d'été ! Le coup de soleil en triathlon, c'est bien plus qu'une simple marque de bronzage. C'est une vraie menace pour votre course et, plus important, pour votre santé.

Erreur Classique : "J'ai la peau mate, ça passe !" ou "Je mets de la crème au départ, ça suffit !"

On a tous un copain (ou on est ce copain !) qui pense être immunisé. "Ma peau est habituée au soleil", "Je ne brûle jamais", "La crème solaire, ça colle et ça coule". Mais lors d'un triathlon, vous êtes exposé pendant des heures, souvent aux heures les plus chaudes de la journée, sans beaucoup d'ombre. L'eau réfléchit les UV, le bitume les absorbe et les renvoie… Bref, c'est un cocktail explosif pour votre peau.

Les conséquences ? Au-delà de la peau rouge et douloureuse qui rendra la nuit (et les jours suivants) un véritable supplice (dormir sur le ventre quand on a le dos cramé, c'est une torture !), un coup de soleil peut provoquer :

  • Une déshydratation accélérée : votre corps travaille à réparer les cellules endommagées et à réguler votre température, ce qui vous fait perdre encore plus d'eau et d'énergie.

  • Une baisse de performance : la douleur et la chaleur corporelle supplémentaire vous fatiguent, vous ralentissent, et peuvent même vous pousser à l'abandon.

  • Et le plus sérieux : des risques à long terme pour la santé. Chaque coup de soleil sévère augmente le risque de développer des mélanomes (la forme la plus grave de cancer de la peau) et d'autres problèmes cutanés. Ce n'est pas pour faire peur, mais c'est une réalité médicale qu'il faut connaître. Protéger sa peau, c'est un acte de prévention vital.

La Panoplie du Triathlète Bien Protégé : Vos Alliés Anti-Brûlure

Alors, comment éviter de ressembler à une écrevisse après la course ? En se préparant comme il faut !

1. La Crème Solaire : Votre Meilleure Amie (à ne pas Oublier !)

  • Le bon indice : Oubliez le SPF 15 qui traîne au fond de votre sac. Optez pour un indice SPF 30 minimum, idéalement 50+. Oui, même si vous pensez que vous bronzez facilement.

  • Résistante à l'eau et à la transpiration : C'est crucial ! Une crème classique va disparaître à la première goutte de sueur ou dans l'eau. Cherchez les mentions "sport", "water resistant" ou "très haute résistance à l'eau".

  • L'application : C'est le secret ! Ne soyez pas radin. Appliquez-en généreusement 20 à 30 minutes avant le départ. Couvrez toutes les zones exposées : visage, nuque, oreilles (oui, les oreilles brûlent !), bras, jambes, épaules, et même le dessus des pieds si vous avez des chaussures ouvertes. Demandez à un ami de vous aider pour le dos, là où vous n'atteignez pas. C'est comme le carburant de votre voiture : si vous n'en mettez pas assez, vous n'irez pas loin !

  • La fréquence : Et là, c'est le point clé que beaucoup oublient. L'effet de la crème ne dure pas éternellement ! Réappliquez-en après chaque section de l'épreuve (après la natation, à chaque transition vélo/course à pied). Les ravitaillements sont vos amis, profitez-en pour un petit stop protection.

2. Vêtements et Accessoires : La Couverture Intelligente

  • Les vêtements de trifonction : Beaucoup sont aujourd'hui conçus avec un indice de protection UV (UPF). Vérifiez cette mention à l'achat. Plus l'UPF est élevé, mieux c'est. Un bon textile peut faire toute la différence sur le vélo et la course à pied.

  • Lunettes de soleil : Indispensables ! Non seulement elles protègent vos yeux de l'éblouissement (et vous évitent de plisser les yeux et de vous fatiguer), mais elles filtrent aussi les rayons UV nocifs pour vos yeux. Choisissez des verres qui filtrent 100% des UV A et B.

  • Casquette ou visière : Sur la course à pied, c'est votre meilleure alliée. Elle protège votre visage et votre crâne du soleil direct. Certains modèles permettent même d'y glisser des glaçons ou d'être mouillés pour un effet rafraîchissant.

  • Manchons de compression ou manchettes UV : Pour les bras, c'est une excellente option. Elles sont légères, respirantes et offrent une protection solaire continue sans avoir à réappliquer de crème.

Et Après la Course ? Le "Post-Soleil" pour Chouchouter Votre Peau

Même avec la meilleure protection, un petit coup de soleil peut arriver. Ne le négligez pas !

  • Douche fraîche et hydratation : Dès que possible, prenez une douche fraîche pour faire baisser la température de votre peau. Ensuite, appliquez généreusement un après-soleil, un lait hydratant apaisant, ou même du gel d'aloe vera pur. Répétez l'opération plusieurs fois par jour.

  • Hydratation interne : Continuez à boire beaucoup d'eau pour compenser la déshydratation causée par le soleil et l'effort.

  • Surveillance : Si la brûlure est sévère, si des cloques apparaissent, si vous avez des maux de tête intenses, des nausées ou des signes de déshydratation (vertiges, faiblesse), n'hésitez pas à consulter un médecin. C'est important.

En somme, la protection solaire en triathlon, ce n'est pas une option, c'est une partie intégrante de votre équipement et de votre stratégie de course. Prenez le temps de bien vous protéger, et vous pourrez profiter pleinement de l'expérience, sans les désagréments (et les dangers !) du coup de soleil. Votre peau vous remerciera, et vous serez prêt pour le prochain défi sans ressembler à un coup de soleil ambulant !