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Du handball au triathlon : l’incroyable transition de Charlène Clavel, de la Lozère à l’élite du longue distance

Par Anthony Publié aujourd'hui à 09h01 — modifié hier à 09h01   Temps de lecture : 3 minutes

Passer du parquet à l’asphalte, des gymnases bondés aux sommets volcaniques d’Hawaï… Voilà le parcours impressionnant de Charlène Clavel, ex-handballeuse professionnelle de Mende devenue l’une des meilleures françaises sur les longues distances du triathlon. Son aventure illustre à merveille comment la passion, la polyvalence et l’audace peuvent transformer une trajectoire sportive. Retour sur ce changement de vie qui inspire amateurs et athlètes aguerris.

De la solidarité collective à l’endurance individuelle

Charlène Clavel débute le sport dans sa Lozère natale, au Mende Gévaudan Club. Rapidement repérée, elle enchaîne les clubs et gravit les échelons du handball professionnel, passant par Nîmes puis Nantes. Malgré une carrière riche, un certain essoufflement se fait ressentir à 28 ans : "Je prenais un peu moins de plaisir, analyse-t-elle. J’avais envie d’autres horizons." Ce désir de changement, fréquent chez les athlètes après plusieurs années au plus haut niveau, va la pousser vers un tout autre défi.

Pourquoi le triathlon séduit les anciens sportifs collectifs

Pour Charlène, le triathlon incarne le dépassement de soi, la variété des efforts et la liberté retrouvée. "J’aimais autant les disciplines individuelles que les sports collectifs étant plus jeune !", confie-t-elle. Les sportifs comme elle y voient plusieurs avantages :

  • Combiner natation 🏊‍♀️, cyclisme 🚴‍♀️ et course à pied 🏃‍♀️ pour briser la routine.
  • Un sport d’endurance adapté à ceux qui aiment les défis au long cours.
  • L’apprentissage permanent et la progression sur trois disciplines, jamais monotone.

Bon nombre d’anciens basketteurs, footballeurs ou basketteuses tentent aussi cette aventure, séduits par la dimension formatrice et la gestion personnelle de la performance.

Une reconversion express grâce à une base physique solide

À peine sa carrière en hand terminée, Charlène s’engage dans l’Ironman de Nice 2018. En quelques mois, elle adapte sa préparation :

  1. Volume important de vélo et de course à pied pour accroître l’endurance aérobie.
  2. Travail technique en natation, point faible de nombreux triathlètes néophytes.
  3. Gestion de la récupération, essentielle pour éviter le surmenage 😴.

Sa première expérience sur l’Ironman est une réussite. Un exemple qui montre que la polyvalence sportive et la discipline acquises dans les sports collectifs se transforment facilement en atouts sur les épreuves d’endurance.

Nutrition et gestion mentale : pivots de la performance longue distance

La réussite de Charlène ne se limite pas à la partie physique. Au fil de sa progression, elle perfectionne aussi :

  • Son plan nutritionnel : gels, boissons énergétiques et alimentation solide durant la course pour éviter le fameux "coup de barre".
  • Le mental : apprendre à gérer les moments de doute pendant neuf heures d’efforts et rebondir après des imprévus – une vraie compétence d’ancienne compétitrice !

Pour illustrer l’importance de ces facteurs, on peut citer la championne Laurine Thomas, Montoise ayant elle aussi brillé à l’Ironman d’Hawaï (voir l’article Laurine Thomas à Hawaï : une Montoise à la conquête de l’Ironman mondial).

Changer de discipline : un pari audacieux accessible à tous ?

Charlène Clavel prouve que la reconversion sportive, même tardive, est source d’épanouissement et de (re)découverte de soi. Voici quelques conseils pour toute personne tentée par l’aventure triathlon ou un nouveau sport d’endurance :

  • Reprendre les bases en douceur, en progressant sur chaque discipline individuellement.
  • Ne pas négliger l’accompagnement technique, surtout en natation.
  • Garder du plaisir, varier les formats (du sprint au longue distance) et ne pas hésiter à s’appuyer sur l’expérience de la communauté triathlète.

En somme, le passage d’un sport collectif à l’endurance individuelle constitue une opportunité pour renforcer son mental, explorer de nouveaux terrains et développer une connaissance approfondie de soi-même.

Conclusion : le triathlon, laboratoire du dépassement de soi

Du Mende Gévaudan Club aux plages de Kona, l’itinéraire de Charlène Clavel est la preuve vivante qu’il n’est jamais trop tard pour embrasser une nouvelle discipline. À tous les sportifs en quête de renouveau, son exemple rappelle qu’oser sortir de sa zone de confort ouvre la porte à de nouveaux sommets, physiques et mentaux. 🏆

🧠 FAQ - Transition sportive vers le triathlon longue distance

❓ Est-il difficile de passer d’un sport collectif au triathlon ?

La transition demande une adaptation technique, notamment en natation, mais la discipline, l’endurance et l’esprit de compétition acquis en équipe sont de réels atouts pour débuter en triathlon.

❓ Combien de temps faut-il pour préparer un Ironman après avoir pratiqué un autre sport ?

Avec une base d’endurance et de discipline, il est possible de s’aligner sur un Ironman après 12 à 18 mois d’entraînement structuré, en adaptant la charge et en progressant progressivement.

❓ Faut-il être expert en natation pour terminer un triathlon longue distance ?

Non, il est courant de partir de zéro en natation. Un apprentissage technique sérieux et de la régularité permettent de devenir suffisamment efficace pour finir en confiance.

❓ Quelles sont les principales erreurs à éviter lors d’une reconversion en triathlon ?

Se surestimer sur les allures, négliger la nutrition ou oublier la récupération figurent parmi les fréquents pièges. Se faire accompagner dès le début limite ces risques.

❓ Les connaissances d’un sport collectif aident-elles à progresser dans un sport individuel ?

Oui, la coordination, l’esprit stratégique et la gestion de l’effort, acquis en équipe, facilitent l’intégration et la longévité du sportif dans les disciplines d’endurance.

❓ Peut-on envisager une carrière de haut niveau en triathlon après 30 ans ?

Tout à fait, le triathlon est accessible à tout âge, et de nombreux athlètes performent au plus haut niveau après 30 ans, à condition d’adapter la préparation et de préserver sa motivation.