⚠️ Éviter le surentraînement en course à pied doit être une priorité quotidienne. Si vous ne vous entraînez pas suffisamment, vous ne progressez pas… et l'inverse est vrai aussi. Le surentraînement peut freiner vos progrès et générer des blessures. Dans cet article, nous détaillons ce qu'est le surentraînement, ses symptômes, ses conséquences et surtout comment l'éviter pour progresser durablement.
Après une séance intense, notre corps est fatigué et la performance peut temporairement régresser. C'est ensuite, durant la phase de récupération, que l'overcompensation intervient et permet la progression. Cette phase peut durer entre 6 et 72 heures selon le type d'effort. Une récupération efficace est donc essentielle pour progresser.
Pour en savoir plus sur la récupération : >> 10 conseils pour récupérer efficacement après un entraînement
Les signes les plus fréquents incluent : fatigue sévère, baisse de performance, insomnie, perte d'appétit, irritabilité ou dépression (source : Larousse Médical). Le surentraînement est comparable au burn-out professionnel et peut être très dangereux si ignoré.
Un indicateur simple : la Fréquence Cardiaque au Repos (FCR). Un écart de 2 à 3 battements par minute par rapport à votre FCR habituel peut signaler un début de surentraînement. Exemple : si votre FCR est 42 et qu'elle passe à 47, c'est un signe de fatigue excessive.
Une étude INSEP (Aubry et al., Plos One 2014) montre qu'un FCR augmenté de 8 battements peut correspondre à 20% de surcharge fonctionnelle sur la performance.
Le surentraînement diminue les performances. L'étude INSEP démontre qu'après un cycle intense, les athlètes surentraînés voient leur performance chuter tandis que ceux en fatigue aiguë progressent.
Stress excessif = risque accru de blessures : déchirures musculaires, tendinites, fractures de fatigue… Enchaîner les séances sans récupération optimale est dangereux, surtout pour les amateurs.
Souvent invisible jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Respecter la progressivité, alterner blocs d'entraînement et semaines de récupération, et ne pas reprendre trop vite après une compétition sont essentiels.
La fatigue post-séance est normale et nécessaire à l'adaptation. L'important est de récupérer correctement et de ne pas enchaîner les séances avant que le corps soit prêt.
Apprenez à gérer la fatigue : >> Comment gérer la fatigue pour progresser
Chaque séance intense fatigue le corps. Plus vous vous entraînez, plus la récupération devient cruciale pour éviter le surentraînement. Une bonne récupération amplifie l'effet de chaque séance et permet de maintenir un volume élevé sans risque.
Il peut être causé par un volume trop important ou des séances trop intenses. Même en courant lentement, une augmentation brutale du kilométrage peut provoquer un surentraînement si le corps n'y est pas habitué.
Ne soyez pas trop anxieux, mais restez patient et régulier. De petits progrès constants valent mieux que de grands pics ponctués de blessures. Respecter la progressivité et intégrer des phases de récupération est la clé du succès sur le long terme.
Surveillez votre fréquence cardiaque au repos, votre fatigue générale et vos performances en course.
Baisse de performance et blessures (musculaires, tendineuses ou osseuses).
Respectez la progressivité, alternez séances intenses et récupérations, et écoutez votre corps.
Oui, si elle est associée à une récupération adaptée et une progression progressive du volume et de l'intensité.