Le monde du trail running ne cesse d'innover, et 2025 marque une année charnière pour les chaussures de trail. Les marques redoublent d’ingéniosité pour offrir aux athlètes d’endurance – coureurs chevronnés, triathlètes ou passionnés de longues distances – une expérience à la fois performante, confortable et sécurisée. Dans cet article, nous décryptons les grandes tendances 2025 pour vous aider à faire le bon choix, à la lumière des besoins propres à la pratique du trail.
Technologie, écoconception et personnalisation : ces trois axes font figure de proue cette année. Chacun apporte des bénéfices concrets aux athlètes, notamment ceux qui multiplient les défis (ultra-trails, swimrun, raids multisports).
Les nouvelles collections misent sur des matériaux plus légers (tissus techniques, inserts en mousse PEBA ou EVA amélioré), permettant des chaussures sous les 250 g tout en maintenant une protection renforcée au niveau du pare-pierres et de la semelle. Par exemple, la Salomon S/Lab Genesis ou la Hoka Zinal 2 illustrent ce compromis : leur structure protège sur terrain montagneux, tout en favorisant la vitesse.
Le drop (différence de hauteur entre talon et avant-pied) tend à diminuer pour favoriser l’attaque médio-pied et le gain de stabilité. Les semelles, souvent hybrides, combinent désormais mousse réactive et plaque de propulsion carbone ou composite, offrant un retour d’énergie accru sur les relances, même en sortie longue. Ces évolutions séduisent les athlètes axés performance, mais aussi ceux qui cherchent à mieux préserver leur musculature en fin d’épreuve.
En 2025, l’accent est mis sur les nouveaux composés de caoutchouc multidensité et sur des crampons redessinés pour évacuer la boue, améliorer la traction sur racines et rochers glissants ou assurer une poussée efficace dans la descente. Les Vibram MegaGrip et Continental Rubber sont aujourd’hui des incontournables, adoptés par de plus en plus de modèles haut de gamme.
Face aux enjeux environnementaux, les marques intègrent progressivement des matériaux recyclés et des procédés de fabrication à faible impact. Adidas, Merrell et Saucony proposent ainsi des chaussures fabriquées avec 40 % à 70 % de matériaux recyclés. Cette démarche séduit les traileurs soucieux de préserver l’écosystème qui constitue leur terrain de jeu. L’autonomie énergétique en ultra-trail trouve ainsi un écho dans le choix d’un équipement plus responsable.
Face à l’abondance des nouveautés, voici les critères essentiels pour guider tout athlète d’endurance :
Adaptez-vous à la rapidité des évolutions technologiques tout en restant à l’écoute de vos sensations. Multipliez les essais en conditions réelles et n’hésitez pas à alterner deux paires : une pour l’entraînement, l’autre pour les compétitions. Envisagez aussi un appariement avec vos semelles orthopédiques si besoin.
En conclusion, les chaussures de trail 2025 incarnent la fusion entre confort, innovation et respect de l’environnement. L’important est d’associer les avancées techniques à une préparation et une récupération adaptées pour tirer le meilleur parti de chaque sortie, chaque compétition. Bon trail ! 🏔️
Essayez toujours vos chaussures en fin de journée, ou idéalement après une sortie pour tenir compte du gonflement naturel des pieds. Vérifiez la largeur de l’avant-pied, le maintien du talon et assurez-vous d’une mobilité suffisante des orteils.
La plaque carbone apporte réactivité et effet ressort, bénéfique sur les relances et dans les sections roulantes. Elle peut aussi réduire la fatigue musculaire en absorbant les chocs, mais demande une certaine technique de pose du pied.
En moyenne, entre 500 et 800 km selon le modèle, le type de terrain et le poids du coureur. Surveillez l’usure de la semelle, la perte d’amorti ou la déformation du mesh pour savoir quand remplacer votre paire.
Oui, les progrès des matériaux recyclés font que de nombreux modèles recyclés rivalisent en légèreté, dynamisme et accroche. Certaines marques comme Adidas ou Merrell intègrent jusqu’à 70 % de composants recyclés sans compromis sur la performance.
Non, le choix du drop dépend de votre foulée, antécédents de blessures et préférences. Un drop faible (< 6 mm) améliore le ressenti du terrain mais nécessite une adaptation musculaire progressive.
Absolument, à condition de privilégier des modèles légers, à séchage rapide et avec un laçage efficace pour faciliter les transitions natation-course. Certains modèles sont même conçus pour le swimrun.